Technologie derrière AI-Stroke : comprendre son fonctionnement
L’AVC, ou accident vasculaire cérébral, figure parmi les principales causes d’invalidité et de décès dans le monde. Bien que la médecine moderne ait déjà progressé dans le traitement de cette maladie, la recherche de moyens permettant sa détection précoce avec un diagnostic précis et suivi de soins efficaces restent des défis importants. Avec l’émergence de l’intelligence artificielle, de nouvelles perspectives permettant de révolutionner la prise en charge des patients ont fait leur apparition. AI-Stroke est l’une de ces initiatives et elle se base sur ces avancées technologiques pour optimiser les chances des malades. Focus sur le fonctionnement de ce dispositif.
Comment AI Stroke détecte précocement les AVC ?
Le fonctionnement d’AI-Stroke l’application développée par Cédric Javault repose sur des algorithmes spécifiques qui sont entrainés pour assurer l’analyse de diverses informations. Il s’agit d’une application mobile qui utilise l’intelligence artificielle pour aider à diagnostiquer rapidement un accident vasculaire cérébral (AVC). Fonctionnant sur tablette ou smartphone, l’application guide les utilisateurs à travers des exercices standardisés, filmant le patient pendant ces exercices pour analyser les vidéos en temps réel. Elle vise à détecter les signes d’AVC, y compris les occlusions de gros vaisseaux et à réduire les diagnostics erronés et les faux positifs qui encombrent les urgences. Cette solution est destinée aux premiers intervenants comme les pompiers et les personnels des urgences médicales. Cela permet ensuite une prise en charge rapide et donc, une réduction des dommages cérébraux pour les patients.
Comment AI Stroke optimise le diagnostic et le traitement ?
Dans la prise en charge des AVC, la réalisation du diagnostic permettant de savoir de quel type d’AVC souffre le patient est un défi majeur. Le médecin doit donc connaitre les causes sous-jacentes de la pathologie. Grâce à la technologie avancée d’AI-Stroke justement, l’application peut donner des interprétations des données obtenues à partir des tests. Cela permet d’être encore plus précis concernant les résultats. Le personnel soignant peut alors identifier plus aisément les lésions cérébrales et définir le type d’AVC (hémorragique ou ischémique) dont souffre la victime. Cette compréhension des caractéristiques spécifiques du patient permet une élaboration des plans de traitement convenables. AI-Stroke peut donc contribuer à la personnalisation des soins visant à obtenir des résultats encore plus positifs pour chaque malade.
Comment AI Stroke peut fonctionner efficacement ?
Pour qu’AI-Stroke puisse véritablement contribuer au traitement des AVC, l’outil doit être intégré dans les pratiques cliniques. Pour y parvenir, il est nécessaire de former le personnel médical à l’utilisation des outils d’IA. L’intégration des technologies AI-Stroke dans les systèmes de santé existants requiert aussi une étroite collaboration entre les développeurs de la technologie, les chercheurs et scientifiques ainsi que le personnel soignant. En mettant en œuvre cette approche collaborative, AI-Stroke peut déployer tout son potentiel et être un outil efficace et opérationnel pour prévenir les AVC. Il peut également réduire les dommages que cette pathologie peut causer sur les victimes.
Les principaux concernés par cette formation sont : le personnel de la santé dont les médecins soignants, les infirmiers et les urgentistes ainsi que les professionnels secouristes dont les pompiers. Ces derniers sont habituellement ceux qui sont appelés en urgence en cas de souci. Ils sont donc les premiers à être en contact avec les victimes d’AVC. Ils devraient alors reconnaitre les symptômes de la maladie et savoir ce qu’il faut faire pour limiter les dégâts. Pour ce faire, ils ont besoin d’un maximum d’informations sur le cas et l’état de la personne. En utilisant AI-Stroke, ils pourraient mieux cerner le sujet. Cela permettrait de gagner un temps important pour la survie des victimes. C’est également essentiel pour déterminer par la suite vers quel service orienter les malades et éviter les encombrements dans les services d’urgence.